Suivi de l’impact de la coccinelle asiatique harmonia axyridis sur les coccinelles indigènes
Pendant 11ans au total, 40 sites permanents au nord-ouest de la Suisse ont été échantillonnés au moins 7 fois par an de façon identique pour évaluer l’effet de l’arrivée d’H. axyridis sur les populations de coccinelles indigènes. Les échantillonnages confirment la prépondérance d’H. axyridis sur les haies de feuillus. Dans ce milieu, la coccinelle invasive représentant de 60 à 80% des coccinelles adultes collectées. La coccinelle asiatique est par contre beaucoup moins abondante sur les conifères et dans les prairies. Les collectes confirment également le fort déclin d’Adalia bipunctata qui, depuis 2010, n’a quasi plus été trouvée dans nos relevés alors qu’elle était avant cela la coccinelle la plus abondante sur feuillus.
Régime alimentaire de la Cistude d’Europe dans l’écosystème de réintroduction 2017-2018
Information sur le régime alimentaire de la Cistude: la cistude consomme principalement des végétaux (présent dans 97% des échantillons), des invertébrés (81%) et peu de vertébrés (26%). La part carnée dans le régime alimentaire est très présente en début de saison, puis se réduit en été et en automne. La variation suivant l’âge des cistudes est négligeable, alors que les mâles mangent plus de vertébrés que les femelles. Peu de variation du régime est observée entre les sites, seuls les individus de la réserve des Bois de Jussy mangent un peu plus de vertébrés. Finalement, peu d’espèces menacées ont été trouvées dans le régime alimentaire (environ 2% des espèces consommées ont un statut de menace en Liste rouge), avec quelques cas (≥5) de prédation sur des Crapauds communs (Bufobufo), des Gomphes gentils (Gomphus pulchellus) et une mousse, la Tortelle dessables (Pleurochaete squarrosa) ont été trouvés. La cistude semble au contraire servir à la dissémination de certaines plantes, par exemple Nymphea alba dont elle semble friande.
Forschungsprojekt VSS 2016/223 „Einflussverschiedener Unterhaltsmethoden an Böschungen von Verkehrsträgern auf Fauna und Flora“
Im Rahmen dieser Studie wurden die herkömmlichen Methoden des Böschungsunterhalts mit dem Einsatz neuer Geräte verglichen. Dafür wurden an verschieden Standorten auf je vier Flächen sechs Unterhaltsmethoden untersucht. Die Anzahl Heuschrecken sinkt bei allen Unterhaltsmethoden um durchschnittlich 72%. Bereits die Ernte ohne Absaugen reduziert die Heuschrecken um bis zu 60%. Bei gemähten Flächen werden die Heuschrecken durch das Saugen noch einmal stark reduziert während die Reduktion bei gemulchten Flächen nur noch gering ist.
Die nachaktuellem Stand der Technik beste Methode wird entsprechend die Methode «Mähen-Saugen» (T3) gewählt.
Invasive Schwarzmeergrundel in der Schweiz 2017-2019
Die Uni Basel hat ermittelt, bei welchen Fliessgeschwindigkeiten den Schwarzmeergrundeln der Aufstieg verhindert wird. Gleichzeitig wurde untersucht, ob bei diesen Fliessgeschwindigkeiten andere schwimmschwache Artenaufsteigen können. Die Resultate sind nicht komplett eindeutig. Eine komplettselektive Sperre wird schwierig zu erreichen sein. Insbesondere Groppen könnten in der Wanderung eingeschränkt werden. Wie stark eine solche Einschränkung für andere Arten ist, muss im Feldversuch untersucht werden.
Grundlagen zum Schutz nächtlicher Bestäuber und ihre Gefährdung durch die zunehmende Lichtverschmutzung
Le projet visait à apporter des connaissances supplémentaires sur l'écologie des pollinisateurs nocturnes (en liant leur activité à des facteurs abiotiques et biotiques) et leur pertinence par rapport aux pollinisateurs diurnes. Un objectif supplémentaire était de trouver un seuil possible de lumière artificielle nocturne au-dessus duquel les effets négatifs sur la pollinisation nocturne sont détectables. Le dernier objectif était d'évaluer l'effet de l'éclairage artificiel nocturne sur la pollinisation diurne. 5 publications ont été réalisées dans le cadre de ce projet. Le recommandations sont décrites dans le rapport final.
VSS 2017/228: Forschungsprojekt "Analyse des "state of the art" von Schutzmassnahmen Fauna und Verkehr als Grundlage für die Normenrevision
Les normes dans le domaine "Fauna und Verkehr" nécessitent comme prévus d'être actualisées. L'actualisation des normes se fera de manière échelonnée en fonction du besoin et de manière coordonnée.
Fuzzy Analyse über Biomasseverlust Insekten
Anhand von Beobachtungen und Einschätzungen von Entomologen und Entomologinnen (sowie von Stakeholdern mit Bezug zu Insekten) wurde ein schweizweites Gesamtbild über die Entwicklung der Insektenbiomasse in der letzten 30 Jahre erstellt.
Eingesetztwurden da zu die Methoden der Fuzzy Set Theorie (FST) und Geoinformationssysteme(GIS). Tendenzen der Entwicklung für Berggebiete, Wald (Mittelland), Landwirtschaft (Mittelland) und Gewässerraum wurden gemäss Interviews und Modellierung erstellt. Die Studie hatte jedoch einige Lücken (u.a. wenige Pilotregionen, unvollständige GIS-Karten, 1990-2020 als zu kurze Zeitreihe) die dazu nicht erlaubt haben, Rückschlüsse auf die ganze Schweiz zu ziehen.
Wild bees and Honeybees and their resources in cities
Le premier objectif du projet était d'examiner la répartition des abeilles et des ressources florales dans la ville de Zurich (study site). Répartition abeilles domestiques: Les résultats indiquent que les abeilles domestiques semblent être capables d'atteindre n'importe quelle zone de la ville de Zurich, puisqu’il y a une ruche à au moins 1000 m, une distance facilement couverte par les abeilles. De plus, en raison de leur comportement avancé de repérage, les colonies d'abeilles domestiques peuvent rapidement répartir leurs ouvrières sur les parcelles de nourriture disponibles qui se trouvent dans leur rayon d'action (qui peut s'étendre à au moins 5 km). Cela implique que l'interaction compétitive avec les abeilles sauvages peut potentiellement se produire dans toute la zone urbaine de Zurich, y compris sur des sites qui pourraient être importants pour la conservation des abeilles sauvages. Répartition ressources florales: Les jardins présentent le nombre moyen, médian et maximal le plus élevé d'espèces végétales enregistrées, tandis que les parcelles boisées urbaines et les espaces verts à régime de gestion élevé (c'est-à-dire principalement les pelouses) présentent le nombre le plus faible. Répartition abeilles sauvages: Les analyses de l'abondance et de la présence des espèces d'abeilles ont montré que les abeilles urbaines de Zurich suivent des modèles de diversité écologique universels, ce qui signifie que la plupart des espèces d'abeilles de Zurich sont rares et distribuées localement. Les espèces rares présentent des gradients de richesse clairs dans la ville, leur richesse diminuant dans les zones fortement urbanisées. Néanmoins, les zones fortement urbanisées contiennent encore un faible nombre d'espèces rares. Leur présence pourrait indiquer que des facteurs d'échelle locale leur permettent de survivre et de maintenir des populations dispersées, par exemple grâce à des espaces verts de petite taille (jardins, toits verts, balcons, fosses d'arbres) et à des décisions de gestion spécifiques. Le deuxième objectif du projet était d'examiner les interactions compétitives entres les abeilles domestiques et les abeilles sauvages. Les chercheurs ont testé les interactions compétitives en utilisant un large éventail de données, à la fois expérimentales et d'observation, provenant de l'ensemble de la communauté et de guildes spécifiques. Ces approches ont combiné différents types de réponses : (1) comportementales, (2) fonctionnelles et (3) d'aptitude et de succès reproductif. Les résultats ont montré qu'une forte abondance d'abeilles mellifères entraîne l'exclusion d'espèces d'abeilles sauvages partageant des caractéristiques similaires à celles des abeilles mellifères et donc des ressources alimentaires potentielles. Dans ces circonstances, les abeilles domestiques pourraient exclure de manière compétitive ces espèces d'abeilles sauvages. Aucune preuve des effets négatifs de la densité d'abeilles domestiques sur le succès de la reproduction des abeilles qui nichent dans des cavités a été montré; au contraire, les chercheurs ont trouvé des associations positives entre les corrélats de la condition physique des abeilles sauvages et les densités d'abeilles domestiques. Cependant, la faible association positive entre les corrélats de l'aptitude des abeilles sauvages et la densité des abeilles mellifères pourrait s'expliquer par une augmentation de l'activité de butinage des abeilles mellifères dans les habitats des abeilles sauvages de bonne qualité et riches en ressources, et par l'absence de compétition due à un surplus de ressources pendant le pic d'activité des espèces nichant dans les cavités. Avec ces résultats, les auteurs suggèrent: a) de créer des sanctuaires d'abeilles urbains et b) que l'apiculture urbaine ne doit pas être encouragée sans condition. Ces mesures vont avoir un effet positif non seulement sur les abeilles sauvages mais aussi sur les abeilles domestiques: la compétition se produit non seulement avec d'autres espèces (compétition interspécifique) mais aussi entre les individus d'une même espèce (compétition intraspécifique). Dans le cas des abeilles domestiques, différentes ruches peuvent se faire concurrence si les ressources sont rares, ce qui a généralement des effets négatifs pour les deux colonies. Enfin, le contrôle des densités d'abeilles domestiques permettrait de réduire le risque de parasites et la transmission de maladies.
