Les structures, les stratégies et les mesures déployées dans l’ensemble des cantons ainsi que dans certaines villes et communes ont été inventoriées afin d’avoir une vue d’ensemble de l’état de la prévention de la violence juvénile.
Les résultats de ces travaux sont disponibles sous la forme d’un rapport, de portraits des 26 cantons et des 33 villes et communes sélectionnées, ainsi que d’une base de données recensant plus de 200 mesures de prévention mises en œuvre dans les domaines de la famille, de l’école et de l’espace social.
L’étude repose sur l’analyse de documents relatifs à cette thématique et sur des entretiens avec des acteurs des cantons, des villes et des communes en question.
Il en ressort que dix cantons disposent aujourd’hui d’une stratégie globale explicite ou de stratégies sectorielles et ont constitué un groupe de pilotage ou de coordination. Seuls cinq cantons – essentiellement ruraux – n’ont pas formulé de stratégie de prévention de la violence juvénile. L’étude montre aussi qu’un canton sur deux possède un groupe de travail ou de coordination permanent chargé de réunir les divers acteurs et de coordonner leurs travaux.
Des disparités entre villes et communes peuvent être observées : le phénomène de la violence juvénile étant plus marqué dans les grandes villes que dans les villes plus petites ou les zones rurales, en particulier dans les écoles et l’espace social, les efforts déployés pour y faire face y sont aussi plus avancés.