Le secteur du bâtiment contribue de manière significative aux émissions globales de gaz à effet de serre, et les fenêtres jouent un rôle central dans l'efficacité énergétique des constructions. La qualité énergétique des fenêtres influence de manière déterminante les pertes de chaleur par transmission ainsi que les pertes de chaleur par ventilation dues à des défauts d'étanchéité. De plus, les fenêtres ont une influence significative sur le confort thermique des espaces intérieurs. En 2023, selon le radar de la branche des fenêtres, environ 1,74 million de nouvelles fenêtres ont été vendues en Suisse, dont environ 2/3 ont été utilisées pour remplacer des fenêtres [1]. La fabrication de nouvelles fenêtres est liée à une forte consommation d'énergie. Cela résulte en particulier de la production de verre plat avec des températures de processus d'environ 1600 °C, ainsi que de la fabri-cation des composants du cadre. Après une durée d'utilisation moyenne de 30 ans, les fenêtres sont généralement remplacées, car elles ne répondent plus aux exigences actuelles. Ce remplacement ré-gulier des fenêtres entraîne une consommation considérable de ressources et mobilise des quantités significatives d'énergie grise et d'émissions indirectes de gaz à effet de serre. Ainsi, la fabrication d'une fenêtre standard en plastique (1.15 m x 1.55 m) émet environ 260 kg eq. CO2. Pour les fenêtres plus grandes ou les fenêtres avec vitrage spécial, la fabrication d'une fenêtre peut générer jusqu'à 1 t eq. CO2. Les données relatives aux émissions de CO2 dans le rapport sont indiquées pour une année afin de pouvoir les comparer avec les émissions de gaz à effet de serre de l'entreprise.