Schlüsselwörter
(Französisch)
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Traverses chemin de fer, acide pélargonique, chitosane, acide lactique, pelargonate de sodium, chlorure de calcium, bois, modification chimique, stabilisation dimensionnelle, durabilité, lessivage, traitement
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Kurzbeschreibung
(Französisch)
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Ce projet a consisté à développer un traitement chimique du bois, basé sur la chimie de l’acide pélargonique, pour l’amélioration de ses propriétés, en particulier sa stabilisation dimensionnelle, sa résistance à l’attaque fongique et au lessivage à l’eau.
Plusieurs partenaires sont impliqués dans cette recherche. La plateforme technologique INNOmaterials a créé l’idée du projet et assumé la tâche de coordination des travaux. L’entreprise Novamont, productrice d’acide pélargonique bio-sourcé, était en charge de la synthèse des différents produits de traitement à base d’acide pélargonique. L’entreprise Corbat, spécialiste du traitement du bois, notamment de traverses de chemin de fer créosotées, devait intervenir en toute fin de projet, en cas de résultats prometteurs à l’échelle du laboratoire. La BFH-AHB avait pour responsabilité le traitement du bois par les différents produits fournis par Novamont et la caractérisation des propriétés obtenues.
Plusieurs approches ont été choisies pour évaluer les potentialités de l’acide pélargonique comme traitement du bois. Son utilisation comme agent chimique principal, pur ou en solution aqueuse, a montré une limite importante en matière de lessivage. De ce fait, plusieurs variantes ont été proposées. Trois variantes de composition non communiquée ont été synthétisées par Novamont. Du côté de la BFH-AHB, les résultats issus de plusieurs projets passés semblaient prometteurs à appliquer à l’acide pélargonique : la précipitation d’acide pélargonique modifié en réaction au chlorure de calcium, et la fixation de l’acide pélargonique par polymérisation in-situ d’oligomères d’acide lactique. De plus, deux additifs cités comme fongicides ou bons agents de compatibilisation dans la littérature ont été ajoutés à la liste des traitements à tester : l’acide lactique et le chitosane.
Il apparaît que le lessivage a l’eau est souvent un paramètre limitant que les différents additifs ne parviennent pas à contrer. Seul un des traitements se montre résistant au lessivage, mais nécessite un procédé de traitement long et coûteux en énergie. Aucun des additifs n’a ni amélioré la résistance fongique, ni permis une meilleure fixation du traitement dans la structure du bois.
Ce travail exploratoire laisse toutefois entrevoir plusieurs axes de poursuite des recherches. En particulier, une étape de conception d’un produit de traitement dont les caractéristiques physico-chimiques sont idéales pour le traitement du bois devra être le prochain angle d’attaque. Les conditions du traitement (chauffage, durée, …) sont une seconde possibilité de développement.
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