La coopération intergouvernementale dans le cadre de l'Agence spatiale européenne (ESA) a permis à l'Europe d'acquérir progressivement, face aux autres puissances spatiales, une capacité d'action autonome tant dans les sciences et technologies spatiales que pour les systèmes opérationnels de l'accès à l'espace (Ariane), de la météorologie par satellite ou des télécommunications spatiales.
Principal instrument de mise en oeuvre de la politique spatiale suisse, la participation de la Suisse aux programmes et activités de base de l'ESA est régie par un traité international, distinguant d'une part les activités de base (budget général, missions d'astrophysique sans développement d'instrumentation scientifique), dont le taux de contribution est proportionnel au produit national de chaque Etat membre et d'autre part les programmes à taux de contribution négocié entre Etats participants
L'ESA compte à fin 2008 18 États membres. En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, elle peut entreprendre des programmes et des activités qui vont largement au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel.
Le siège de l'ESA se trouve à Paris et c'est donc à Paris que se décident ses politiques et ses programmes.