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Forschungsstelle
BLW
Projektnummer
19.36
Projekttitel
Développement de la lutte biologique contre la cochenille farineuse dans les cultures arboricoles en Suisse

Texte zu diesem Projekt

 DeutschFranzösischItalienischEnglisch
Schlüsselwörter
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Kurzbeschreibung
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Projektziele
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Abstract
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Erfasste Texte


KategorieText
Schlüsselwörter
(Deutsch)
Baumkultur, Pseudococcus comstocki, Biologie, biologische Bekämpfung, Parasitoide, Raubtiere
Schlüsselwörter
(Englisch)
tree culture, Pseudococcus comstocki, biology, biological control, parasitoids, predators
Schlüsselwörter
(Französisch)
culture arboricole, Pseudococcus comstocki, biologie, lutte biologique, parasitoïdes, prédateurs
Schlüsselwörter
(Italienisch)
Coltura arborea, Pseudococcus comstocki, biologia, controllo biologico, parassitoidi, predatori
Kurzbeschreibung
(Französisch)

Un ravageur invasif d’actualité préoccupe particulièrement la profession arboricole: la cochenille farineuse (Pseudococcus comstocki). La cochenille farineuse s’est développée dans les cultures fruitières du Valais depuis 2016. En 2017 et surtout 2018 et 2019, les dégâts occasionnés par cet organisme dangereux sont localement importants et mettent en danger la pérennité économique de producteurs d’abricots, de poires et de pommes. La lutte chimique a donné des résultats contrastés, souvent insuffisants. De nouvelles matières actives sont nécessaires pour limiter les dégâts dans le court terme. De plus, des méthodes de lutte biologiques, voire biotechniques (confusion) seront nécessaires. Le but de ce projet est de promouvoir la lutte biologique contre P. comstocki par:
a) l’étude de la biologie du ravageur cible en Valais in natura et sa dynamique des populations,
b) l’établissement d’un inventaire et l’étude de ses parasitoïdes indigènes et exotiques dans le verger valaisan,
c) la multiplication, en chambre climatique, des parasitoïdes les plus importants,
d) des tests d’efficacité en vergers d’autres auxiliaires comme le prédateur coccinelle australienne (Cryptolaemus montrouzieri) et
e) des tests de champignons entomophatogènes.
Les résultats de ces recherches devront permettre de favoriser la lutte biologique contre P. comstocki et de contrôler ce ravageur en vergers, ainsi que diminuer les risques de la propagation de ce ravageur avec les fruits ou sur les emballage.

Projektziele
(Französisch)

Le but de ce projet est de promouvoir la lutte biologique contre Pseudococcus comstocki par :

  • l’étude de la biologie du ravageur cible en Valais in natura et de la dynamique des populations,
  • la recherche et la détermination de parasitoïdes indigènes et exotiques dans le verger Valaisan,
  • la multiplication en chambre climatique des parasitoïdes et des prédateurs les plus intéressants,
  • des tests d’efficacité en vergers d’auxiliaires commerciaux comme la coccinelle australienne Cryptolaemus montrouzieri, la chrysope et d’autres auxiliaires.
  • l’évaluation d’autres moyens de lutte (champignons entomopathogènes, phéromones, produits alternatifs).
Abstract
(Französisch)

Pseudococcus comstocki est une cochenille farineuse originaire d’Asie, détectée pour la première fois en 2015 en Valais. Dès lors, elle s’est répandue et met en danger la pérennité économique de producteurs d’abricots, de poires et de pommes. Le suivi de l’invasion a montré que Ps. comstocki peut maintenant être trouvé entre Martigny et Sierre. En revanche, les deux parasitoïdes asiatiques du ravageur Acerophagus malinus et Allotropa burrelli se propagent plus lentement et n'ont toujours été trouvés qu’entre les communes de Saxon et Uvrier. Acerophagus malinus a été identifié comme candidat pour la lutte biologique augmentative. Ainsi, les tests avec ce parasitoïde en laboratoire ont été fait pour établir un élevage de masse. Les résultats de ces tests ont permis de procéder à des lâchers augmentatifs d'Ac. malinus en juillet 2021, qui ont été un succès puisque le parasitisme par cette espèce a augmenté jusqu'à 28%, et au total jusqu'à 67%, en tenant compte du parasitisme naturel par Al. burrelli. La plupart des tests avec d'autres méthodes de contrôle dans les vergers, comme des applications de bicarbonate de potassium, d'huile d'orange et l'eau chaude, n'ont jusqu'à présent pas donné de résultats satisfaisants. Par contre, les nouvelles expériences en laboratoire avec le champignon entomopathogène Beauveria bassiana dans différentes conditions environnementales ont été prometteuses et pourrait être une approche pour diminuer les populations de Ps. comstocki.