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Forschungsstelle
BLW
Projektnummer
18.04
Projekttitel
Restauration des prairies de fauche extensives du Plateau suisse

Texte zu diesem Projekt

 DeutschFranzösischItalienischEnglisch
Schlüsselwörter
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Kurzbeschreibung
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Projektziele
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Abstract
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Erfasste Texte


KategorieText
Schlüsselwörter
(Deutsch)
Biodiversitätsförderflächen, Biodiversität, direkte Begrünung
Schlüsselwörter
(Englisch)
Biodiversity promotion areas, biodiversity, direct greening
Schlüsselwörter
(Französisch)
surfaces de promotion de la biodiversité, biodiversité, enherbement direct
Schlüsselwörter
(Italienisch)
Aree di promozione della biodiversità, biodiversità, inverdimento diretto
Kurzbeschreibung
(Französisch)

Ce projet de recherche a pour objectif de tester expérimentalement différentes méthodes de réensemencement pour restaurer la biodiversité (flore en particulier) des prairies extensives qui constituent aujourd’hui la majorité des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB). Les méthodes testées sont basées sur:

·        l’enherbement direct – sur une prairie receveuse labourée ou avec un sursemis après travail du sol;

·        un ensemencement à partir d’un mélange de semences récolté sur la même prairie donneuse au moyen du eBeetle (sorte de moissonneuse à semences);

·        un ensemencement à partir d’un mélange de semences commerciales (écotypes locaux).

L’expérience débutera en 2018 et durera 4 (idéalement 8) ans. Elle se déroulera sur le Plateau suisse en zones de plaine et de collines au sein de prairies extensives déclarées comme SPB mais demeurant relativement pauvres du point de vue de la richesse spécifique des plantes (et des invertébrés). Les opérations d’enherbement direct et d’ensemencement seront conduites à l’échelle de la prairie, avec l’allocation aléatoire – à une prairie donnée – de l’un des quatre traitements expérimentaux ci-dessus, ou d’un rôle de témoin (absence de traitement pour contrôle). Ce projet est particulièrement opportun compte tenu de l'évolution récente de la politique agricole, avec, par exemple, les contributions Q2 qui ont proportionnellement augmenté, ces dernières années, par rapport aux contributions Q1. Les agriculteurs ont en effet tout à gagner de disposer de recommandations claires pour restaurer des prairies à haute valeur biodiversitaire.

Projektziele
(Französisch)

L’objectif ultime de ce projet est d’évaluer des techniques de restauration qui permettent d’augmenter la biodiversité des prairies extensives situées dans la matrice paysagère agricole, ceci afin de soutenir les processus nécessaires au bon fonctionnement de nos agroécosystèmes et des services qu’ils fournissent. C’est donc toute l’agriculture, système de production compris, qui bénéficieront à long terme des résultats scientifiques obtenus.

Abstract
(Deutsch)

La première phase (2018–2022) de ce projet de recherche est arrivée à son terme. Pour rappel, l’objectif du projet était de tester expérimentalement différentes méthodes de réensemencement afin de restaurer la biodiversité (faune et flore) de prairies extensives. Dans le rapport joint, nous présentons les activités déployées et les résultats des effets à court et moyen terme (1–3 ans), ainsi que les perspectives pour le futur (seconde phase : 2023–2026). Nos résultats montrent qu’un apport de semences via un dépôt de foin provenant d’une prairie donneuse riche en espèces, de même qu’un ensemencement à partir d’un mélange de graines commercial, permettent de rapidement améliorer la qualité botanique de prairies extensives existantes relativement pauvres en espèces végétales. L’étude démontre aussi qu'un an après l'action de restauration, les communautés de scarabées et d'araignées épigées ont presque entièrement retrouvé leur état antérieur à la perturbation. Ce qui indique que lors de l’action de restauration, le hersage ou le labourage peut être appliqué sans craindre un effet négatif sur la population locale d’invertébrés vivant à la surface du sol. Les données longitudinales récoltées montrent que les mesures appliquées aux parcelles expérimentales ont commencé à générer une dynamique positive de ces écosystèmes. Toutefois, l’équilibre écologique n’y est pas encore atteint, ce qui n’est pas surprenant après seulement trois ans, d’où l’importance de poursuivre les essais.