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Lancé depuis 2008 au Burundi et 2011 en RDC, le programme d’appui à la gestion foncière met le focus stratégique sur la sécurisation des droits en milieu rural ainsi que le développement et la mise en œuvre des politiques foncières en vue de garantir une meilleure gouvernance dans ce domaine et la réduction des conflits dans les communautés. Le focus portera sur le renforcement et l’extention des services fonciers, la reconnaissance des droits sur les terres rurales et l’amélioration du cadre légal et politique.
La population de la région des Grands Lacs vit essentiellement de l’agriculture (à plus de 90% pour le Burundi et 60% pour la RDC) et la terre reste une des principales sources de conflits. L’insécurité foncière freine les investissements agricoles. Des réformes ont été enclenchées dans les 2 pays et visent à répondre à de nombreux défis: l’inaccessibilité des services d’enregistrement des droits des usagers, la gestion des terres peu rationnelle et peu transparente, en RDC la coexistence non définie des services fonciers étatiques et des systèmes gérés par les chefs coutumiers.
Contribuer à la prévention et à la réduction des conflits fonciers ainsi qu’au développement rural à travers la sécurisation foncière et l’amélioration du cadre légal.
Pour les deux pays, le programme vise les mêmes catégories de groupe cible :
Principaux résultats antérieurs:
Au Burundi, le programme foncier a permis (i) le renforcement des capacités institutionnelles du Gouvernement dans la formulation et la mise en œuvre des réformes et la coordination des acteurs ; (ii) l’existence d'un système de gestion foncière décentralisée fonctionnel dans la province de Ngozi qui recueille l’adhésion de la population ; (iii) l’implication de la communauté dans la reconnaissance publique et contradictoire des droits. En RDC, où le programme est plus récent, les résultats atteints sont i) une meilleure connaissance du contexte et des enjeux fonciers dans les 2 chefferies pilotes, ii) l’identification de pistes d’action et iii) le développement des relations avec les acteurs clés au niveau provincial. L’expérience des phases antérieures dans les 2 pays a démontré la pertinence des hypothèses du programme à savoir que : (i) l’accompagnement simultané au niveau local, provincial et national est un gage de cohérence des réformes foncières engagées ; (ii) les projets pilotes permettent de tester des approches nouvelles de gestion foncière ; (iii) une approche « bottom up » concilie pratiques, légalité et légitimité ; (iv) l’implication d’une diversité d’acteurs efficacité dans l’atteinte des résultats.