Les relevés cantonaux qui ont servi de base pour établir les parts cantonales du contingent suisse des surfaces d’assolement SDA sont très hétérogènes[1]. Comme le sujet des SDA a pris une certaine importance, notamment dans le cadre des modifications de la loi sur l’aménagement du territoire LAT, étapes 1 et 2, il arrive fréquemment que soient critiqués le manque de transparence et d’harmonisation des critères et de leur application dans la désignation des surfaces d’assolement.
Or, aucune réflexion stratégique – notamment dans le domaine de la compensation intercantonale - ne peut se faire sans s’appuyer sur des connaissances solides concernant la réelle qualité des surfaces déclarées aux inventaires cantonaux SDA et d’éventuels surplus cantonaux.
Le modèle minimal de géodonnées SDA relancé en 2014 fixera des règles précises sur la manière de relever et de déclarer les SDA, mais ne contiendra aucune information sur la qualité agro-pédologique des terrains figurant aux inventaires SDA cantonaux.
[1] Plan sectoriel des surfaces d’assolement. Rapport 1992. Page 13.