Récemment, l’intérêt s’est porté sur la possibilité que le phytoplasme de la FD puisse être hébergé par d’autres plantes que la vigne, et qu’il puisse être véhiculé par d’autres insectes vecteurs. Leurs rôles et contributions respectifs seront évalués dans le cadre de l’épidémiologie de la maladie.
D’autre part, les méthodes de détection du phytoplasme au laboratoire, toutes basées sur des évolutions de la PCR (Polymerase Chain Reaction), sont difficiles à appliquer. Ceci est dû au fait que le phytoplasme est réparti de façon très irrégulière dans la plante (problèmatique de l’échantillonnage pour analyse), que son titre est extrêmement bas et que ce dernier fluctue de plus suivant les saisons.
Les différentes méthodes de détection couramment utilisées seront harmonisées pour fournir des protocoles robustes, fiables et reconnus au sein de l’UE.
Dans la mesure du possible, cette troisième piste étant actuellement nouvelle et peu explorée, des systèmes de surveillance seront discutés, éventuellement mis sur pied dans le cadre de ce projet.