Les problèmes posés par la corruption et les détournements de fonds, pour les pays en développement, ne sont plus à démontrer. Il existe une multitude d’initiatives dans ce domaine. Mais dans le domaine précis du blocage et de la restitution de capitaux, la communauté internationale a reconnu depuis relativement peu de temps l’urgence et la nécessité d’agir. Ainsi, le chapitre V de la Convention de l’ONU contre la corruption est dédiée à ce problème ; dernière en date, la Banque mondiale a lancé cette année la Star Initiative « Stolen Assets Recovery Initiative » en collaboration avec l’ONUDC.
L’ICAR, créé en 2006, commence à récolter les fruits d’un long travail de relations publiques et de rassemblement de compétences internationalement reconnues. Ainsi, depuis la dernière proposition de crédit, l’ICAR a réussi à avoir à son bord le DfID avec une contribution pour trois ans, sous forme de financement d’un « secondment ». La GTZ finance également des projets spécifiques. Plusieurs formations ont été dispensées ou sont en cours d’élaboration. Des cas de consultance lui sont également soumis.