Dans son Rapport 2005 sur le développement territorial, l’Office fédéral du développement territorial, l’ARE, soulignait : « on peut légitimement se demander si les réserves de zones à bâtir se situent aux endroits les plus opportuns, où les besoins seront les plus importants » (ARE 2005, p. 36).
Faute de données suffisamment détaillées concernant les réserves de zones à bâtir, il était jusqu’ici difficile de répondre à cette question. Grâce à la Statistique suisse des zones à bâtir publiée récemment par l’ARE, qui comporte aussi des analyses approfondies, on dispose maintenant d’informations sur la répartition territoriale des zones à bâtir et des réserves de zones à bâtir dans tout le pays, jusqu’à l’échelon communal. Suite à cette publication, l’ARE a chargé le consultant Fahrländer Partner de réaliser une étude permettant de répondre aux quatre questions suivantes :
- Les zones à bâtir sont-elles trop grandes ?
- Les zones à bâtir sont-elles situées au bon endroit ?
- Quelle devrait être l’étendue des zones à bâtir en Suisse ?
- Où les zones à bâtir devraient-elles se situer ?
Le modèle prospectif développé par Fahrländer Partner est un instrument qui permet de modéliser la demande future en surfaces d’habitation et de travail jusqu’à l’échelon de la commune, en se basant sur divers scénarios reproduisant l’évolution de la demande en zones à bâtir à travers le temps.
Il suffit ensuite de confronter les réserves de zones à bâtir actuellement disponibles avec la demande future en zones à bâtir pour répondre aux quatre questions posées