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Unité de recherche
ACW
Numéro de projet
01.15.13
Titre du projet
Les phénomènes d'allélopathie et leur utilisation en agriculture
Titre du projet anglais
Allelopathie und ihr Nutzen für die Landwirtschaft
Titre court
Allélopathie et agriculture

Textes relatifs à ce projet

 AllemandFrançaisItalienAnglais
Mots-clé
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Description succincte
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Partenaires et organisations internationales
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Objectifs du projet
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Connaissances nouvelles/Littérature
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Procédure/Etat des travaux
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Dépenses spécifiques au projet
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Destinataires/Diffusion des résultats
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Textes saisis


CatégorieTexte
Mots-clé
(Anglais)
allelopathy, weed, weed management, cover crop
Description succincte
(Français)
Actuellement, la maîtrise des mauvaises herbes dans les parcelles cultivées repose en grande partie sur l’utilisation d’herbicides de synthèse. L’application généralisée de ces derniers génère des problèmes dont l’acuité va croissant: contamination des eaux, banalisation de la flore, développement de résistances ... La diminution régulière des molécules disponibles (réévaluation des anciennes matières actives, restriction ou interdiction d’utilisation, faible taux d’innovation, …) ne fait souvent qu’accentuer ces problèmes. Aujourd’hui, des alternatives aux herbicides sont nécessaires.
En agriculture biologique aussi, des alternatives au désherbage manuel ou mécanique, souvent coûteux et d’efficacité moyenne, sont recherchées.
L’utilisation de l’allélopathie, par exemple sous forme de cultures intercalaires nettoyantes en grandes cultures, ou d’enherbements allélopathiques en cultures spéciales, constituent aujourd’hui une des rares alternatives envisageables et prometteuses.
On peut relever également que des études récentes attribuent les caractéristiques envahissantes de certaines néophytes (Centaurea sp., Senecio sp., Solidago sp.,…) à leur potentiel allélopathique.
Partenaires et organisations internationales
(Français)
Weibel Franco
Slacanin Ivan
Adnet Alban
 
           FiBL
Laboratoire ILIS
Viti plus
 
Objectifs du projet
(Français)
1. Rechercher des espèces exprimant des propriétés phytotoxiques (biotests en laboratoire et en serre) et utilisables pour la gestion de la flore spontanée des parcelles cultivées (cultures intercalaires, couvertures végétales, …).
2. Déterminer les molécules impliquées dans les propriétés phytotoxiques de ces espèces.
3. Déterminer les facteurs génétiques et environnementaux impliqués dans la synthèse, l’accumulation et le relâchement des molécules phytotoxiques.
4. Vérifier l’activité au champ de ces molécules.
5. Optimiser l'utilisation, en conditions de culture, des espèces potentiellement allélopathiques.
Connaissances nouvelles/Littérature
(Français)
L'allélopathie suscite actuellement un intérêt grandissant et une abondante littérature lui est consacrée.
Kohli et al., 2001. Allelopathy in agroecosystems. Haworth Press, New York, 447 p.
Bais et al., 2003. Allelopathy and exotic plant invasion: from molecules and genes to species interactions. Science 301, 1277-1380.
Bhowmik and Inderjit, 2003. Challenges and opportunities in implementating allelopathy for natural weed management. Crop Protection 22, 661-671.
Reigosa et al., 2006. Allelopathy: a physiological process with ecological implications. Springer, Dordrecht, 637 p.
Parmi nos propres publications, on peut mentionner, entre autres:
Delabays et al., 2001. Phénomènes d'allélopathie: premières observations au champ. Revue Suisse Agric. 34, 231-237.
Delabays et al., 2008. Herbicidal potential of artemisinin and allelopathic properties of Artemisia annua: from the laboratory to the field. Weed biology and management (soumis).
Procédure/Etat des travaux
(Français)
La réalité au champ des phénomènes d'allélopathie a maintenant été démontrée, notamment grâce à nos travaux avec une plante phytochimiquement bien caractérisée, l’Artemisia annua.
Plusieurs autres espèces testées depuis quelques années pour l’enherbement des cultures spéciales ont montré, en laboratoire et en serre, des propriétés phytotoxiques prononcées. Pour certaines d’entre elles (Bromus tectorum, Hieracium pilosella), quelques-unes des molécules impliquées ont été maintenant déterminées. Nous avons également montré que la synthèse et l’accumulation de ces molécules dans les plantes sont fortement dépendantes de facteurs génétiques, phénologiques et environnementaux. Aujourd’hui, l’optimisation de l’utilisation de l’allélopathie passe par la compréhension et la maîtrise de ces facteurs.
La procédure de recherche comporte, schématiquement, 5 étapes:
1. Mise en évidence des propriétés phytotoxiques (biotests de laboratoire et en serre).
2. Analyses phytochimiques et recherche des molécules impliquées (par fractionnement et purification progressive, en parallèle avec la réalisation de biotests); en collaboration avec les collègues chimistes de Wädenswil.
3. Mise au point de méthodes analytiques de routine (notamment CCM).
4. Comparaison de biotypes (phytochimie et propriétés phytotoxiques).
5. Monitoring en conditions de cultures (essais aux champs, avec suivi des molécules et de l'évolution de la flore spontanée); en collaboration avec la viticulture (J.-L. Spring, ACW), l'horticulture (A. Ançay, ACW) et les grandes cultures (R. Charles, ACW).
Dépenses spécifiques au projet
(Français)
Coûts couverts par le budget interne annuel, y inclus les dépenses d'analyses phytochimiques (CHF 20'000.–/an).
Destinataires/Diffusion des résultats
(Français)
Producteurs (en particulier viticulteurs et producteurs de petits fruits), maisons de semences. Publications scientifiques.