En-tête de navigationNavigation principaleSuiviFiche


Unité de recherche
ACW
Numéro de projet
01.15.4
Titre du projet
Maladies à phytoplasmes des plantes cultivées: diagnostic, étude des causes des maladies, épidémiologie, stratégies de lutte et conseil
Titre du projet anglais
Phytoplasmenkrankheiten der Kulturpflanzen: Diagnostik, Aetiologie, Epidemiologie und Bekämpfungsstrategien
Titre court
Phytoplasmoses des plantes cultivées

Textes relatifs à ce projet

 AllemandFrançaisItalienAnglais
Mots-clé
-
-
-
Anzeigen
Description succincte
-
Anzeigen
-
-
Partenaires et organisations internationales
-
Anzeigen
-
-
Objectifs du projet
-
Anzeigen
-
-
Connaissances nouvelles/Littérature
-
Anzeigen
-
-
Procédure/Etat des travaux
-
Anzeigen
-
-
Dépenses spécifiques au projet
-
Anzeigen
-
-
Destinataires/Diffusion des résultats
-
Anzeigen
-
-

Textes saisis


CatégorieTexte
Mots-clé
(Anglais)
plant, quarantine, phytoplasma, diagnostic, survey, PCR, grapevine, fruit trees
Description succincte
(Français)
Un certain nombres de maladies causées par des phytoplasmes ont des conséquences non négligeables, voire graves, sur certaines cultures en Suisse. Sont concernés en premier lieu la vigne, les arbres fruitiers, la pomme de terre. L’apparition de phytoplasmes nouveaux en Suisse n’est pas seulement le fait de meilleures techniques de diagnostic, elle est également le fait des échanges toujours plus fréquents de semences et de plants, de l'évolution des vecteurs introduisant le pathogène et du recours à de nouvelles pratiques culturales. La plupart des maladies à phytoplasmes sont encore relativement mal connues. Certaines sont inféodées à une espèce végétale et présentent des soucis permanents. D'autres sont récurrentes selon les plantes, vecteurs et phytoplasmes présents sur le terrain.
La persistance des infections, et pour certaines maladies, leur taux élevé de contamination, nous oblige à protéger tout particulièrement les espèces multipliées de manière végétative (vigne, arbres fruitiers, pomme de terre). Il n’est pas établi de manière irréfutable si les phytoplasmoses sont curables ou non, ceci échappe en tous les cas à toute généralisation. La prévention se base principalement sur la sélection de plants et de semences exempts de phytoplasmes et, dans certains cas, sur la lutte contre leurs vecteurs. Des travaux de recherches sont ainsi nécessaires pour améliorer nos connaissances sur les vecteurs, les phytoplasmes et leur sensibilité éventuelle à un traitement (thermothérapie dans le cas de sarments de vigne), de façon à anticiper des problèmes émergents ou récurrents. Il est primordial de développer les outils de diagnostic et de proposer des moyens adaptés de lutte. Le centre de compétence en phytoplasmologie d'Agroscope ACW à Changins participe ainsi à assurer une production végétale efficace et durable en Suisse et ailleurs.
Partenaires et organisations internationales
(Français)
Dreyer Hans
Varia
 
           OFAG
Services phytosanitaires cantonaux
 
Objectifs du projet
(Français)
1. Reconnaissance et identification des phytoplasmoses émergentes ou récurrentes sur les plantes cultivées, par caractérisation biologique
et moléculaire des phytoplasmes.
2. Suivi des phytoplasmoses des plantes cultivées en Suisse, notamment chez la vigne (bois noir et flavescence dorée), les arbres fruitiers (enroulement chlorotique, dépérissement, prolifération) et la pomme de terre (stolbur).
3. Développement et/ou raffinement d'outils et de méthodes de diagnostic et acquisition des connaissances scientifiques.
4. Sous projet interdisciplinaire avec développement de connaissances relatives au bois noir et à la flavescence dorée: identification des plantes réservoir et des insectes vecteurs impliqués.
Connaissances nouvelles/Littérature
(Français)
Listes et standards publiés et tenus à jour par l'OEPP (www.eppo.org).
Directives de l'Union Européenne, publiées et tenues à jour (www.eur-lex.europa.eu/fr/index.htm).
Schaerer S., Johnston H., Colombi L. et Gugerli P., 2007. Flavescence dorée: la maladie et son extension. Revue suisse Vitic., Arboric., Hortic. 39(2), 107-111.
Schaerer S., Johnston H., Gugerli P., Linder Ch., Schaub L., Colombi L., 2007. Flavescence dorée in Switzerland: spread of the disease in canton of Ticino and of its insect vector, now also in cantons of Vaud and Geneva. Bulletin of Insectology 60 (2), in press.
Procédure/Etat des travaux
(Français)
1. Reconnaissance et identification des phytoplasmoses émergentes ou récurrentes sur les plantes cultivées, par caractérisation biologique et moléculaire des phytoplasmes. Les programmes de sélection sanitaire et la protection des végétaux, via les demandes de renseignements, fournissent des indices précieux sur l'évolution des phytoplasmoses en Suisse. Les phytoplasmoses (maladies de quarantaine) qui nous concernent sont la flavescence dorée (et le bois noir) de la vigne, l'enroulement chlorotique de l'abricotier, le dépérissement du poirier, la prolifération du pommier et le stolbur de la pomme de terre.
2. Suivi des phytoplasmoses des plantes cultivées en Suisse, notamment chez la vigne, les arbres fruitiers et la pomme de terre. Des programmes précis de surveillance, notamment en arboriculture et viticulture, apportent d'autres compléments utiles. L'épidémiologie et l'impact de certaines phytoplasmoses sont étudiés au champ en collaboration avec d'autres services d'ACW (vigne, pomme de terre).
3. Développement et/ou raffinement d'outils et de méthodes de diagnostic et acquisition des connaissances scientifiques. Les phytoplasmes ne sont pas cultivables in vitro. Ils sont analysés par des méthodes moléculaires de préférence, mais des tests immunologiques pourraient également être utiles. Ces analyses et tests sont les outils de base qui permettent de mener à bien les études étiologiques et épidémiologiques ainsi que la sélection sanitaire de plants et de semences exempts de phytoplasmes. Le travail en phytoplasmologie nécessite des connaissances et des équipements spécialisés, notamment dans le domaine de la PCR. Vu le nombre sans cesse croissant d’échantillons à analyser, les méthodes ont de plus en plus recours à une automatisation des procédures utilisées. Ceci, en retour, demande un important effort de mise au point.
4. Sous projet interdisciplinaire avec développement de connaissances relatives au bois noir et à la flavescence dorée: identification des plantes réservoir et des insectes vecteurs impliqués. Les connaissances dans le domaine des jaunisses de la vigne sont encore très lacunaires. Nous proposons une collaboration entre malherbologues, entomologistes et phytoplasmologistes en vue d'améliorer la compréhension relative à l'apparition et au développement de ces maladies graves des vignobles.
Dépenses spécifiques au projet
(Français)
Coûts couverts par le budget interne annuel, y inclu achat de consommables et réactifs spécifiques: CHF 15'000.–/an. Ce chiffre peut varier (augmenter) si le nombre d'analyses à effectuer explose (nouveau foyer, nouvelle maladie).
Destinataires/Diffusion des résultats
(Français)
Producteurs, OFAG, services phytosanitaires, Agridea et autres sources de vulgarisation, communiqués de presse et publications.