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Forschungsstelle
DEZA
Projektnummer
7f-04521.01
Projekttitel
Klinische Studie für Malaria Medikamente der Organisation Drugs for Neglected Disease Initiative

Texte zu diesem Projekt

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Erfasste Texte


KategorieText
Schlüsselwörter
(Französisch)
Plaudisme
Santé
Etude clinique
OMS
DNDI Drugs for Neglected Diseases Initiative
Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP)
Burkina Faso
Kurzbeschreibung
(Französisch)

Le contexte du projet

Le paludisme est endémique dans 100 pays et affecte 40 % de la population mondiale, particu­lièrement le continent africain qui paie un lourd tribu à cette maladie. Le paludisme reste l’une des toutes premières causes de mortalité et de morbidité dans les pays en développement, en particulier en Afrique sub-saharienne (1-2 millions par an).

On estime à 500 millions, le nombre de nouveaux cas par an selon une récente publication dans la revue Nature.

Les enfants de moins de 5 ans représentent la classe d’âge la plus touchée.

 

La réémergence des cas de paludisme est en particulier liée au développement de résistance du parasite causant le paludisme à falciparum au traitement de première ligne utilisé dans ces régions durant les dernières décennies : chloroquine ou Sulfadoxine/Pyriméthamine.

 

Suivant les recommandations formulées par l’OMS, les programmes nationaux de lutte contre le paludisme ont changé leur protocole en faveur des combinaisons thérapeutiques incluant un dérivé de l’artémisine. 49 pays ont d’ores et déjà modifié leur protocole et 13 pays africains et l’Indonésie ont choisi d’utiliser l’association Artesunate/Amiodiaquine. De nombreux autres pays sont entrain d’évaluer les différentes possibilités pour changer leurs protocoles.

 

Lorsque les pays choisissent ce type de protocole, ils préconisent des combinaisons non-fixes  nécessitant   la prise d’un grand nombre de comprimés par les patients, au minimum 24 com­primés sur 3 jours pour un adulte  s’exposant de plus au risque d’une monothérapie (le patient choisissant d’absorber un seul type de comprimé) et augmentant le risque de développer de nouvelles résistances.

 

Les prix de ces combinaisons sont également beaucoup plus élevés  que les  traitements anté­rieurs qui se situaient entre 0,1 et 0,2 dollars par patient. Pour l’Afrique,  les deux combinaisons existantes coûtent  entre 1,5 dollars à 2,5 dollars par traitement  pour l’adulte.

Projektziele
(Französisch)

L’objectif du projet

En 2006, la Fondation DNDi entend mettre à disposition des patients atteints de paludisme dans les pays en voie de développement  une association thérapeutique à dose-fixe d’Artesunate et d’Amodiaquine dite « AS/AQ »  plus simple d’utilisation avec moins de com­primés et donc moins de prises, moins chère et disponible pour le plus grand nombre. Une for­mulation pédiatrique sera également mise à disposition des programmes nationaux. Ce produit sera essentiellement destiné à l’Afrique sub-saharienne et à l’Indonésie et, potentiellement, à d’autres pays comme l’Inde. L’OMS a estimé que le nombre de nouveaux patients pouvant bé­néficier de cette combinaison pouvait s’élever à 100 millions par an.  

 

Depuis 2002, DNDi  et ses partenaires (OMS/TDR, Université de Bordeaux, Ellipse, Université Sains Malaysia) ont pu mettre au point une nouvelle formulation rassemblant l’Artesunate et l’Amodiaquine dans les mêmes comprimés. Les études de qualité et de stabilité ont été menées à bien  ainsi que la fabrication de lots à l’échelle industrielle. Un premier partenariat industriel a été signé en 2005 avec sanofi-aventis qui assurera la production, l’enregistrement et la distribu­tion de la nouvelle formulation. L’accord signé avec sanofi-aventis est particulièrement innovant puisque l’entreprise a accepté une clause de non exclusivité autorisant DNDi à enter en par­tenariat avec d’autres industriels en Europe, en Afrique ou Asie. D’autre part, le produit sera mis à disposition des gouvernements, organisations internationales et ONG’s à prix coûtant soit moins d’un dollar pour un traitement complet chez l’adulte et moins de 50 cents pour l’enfant. Cette nouvelle formulation devrait être disponible dans les pays africains dans la deuxième partie de l’année 2006 pour cela l’ensemble du dossier d’enregistrement doit être rassemblé dés le début 2006.

 

A cet effet, la réalisation d’une étude clinique pivot conduite au Burkina Faso en collabora­tion avec le Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme (CNRFP) constitue une étape déterminante pour le développement de ce nouveau traitement et jouera un rôle central dans la constitution du dossier d’enregistrement du nouveau produit auprès des au­torités sanitaires dans l’ensemble du continent africain et auprés de l’OMS. Cette étude vise à démontrer l’efficacité et la bonne tolérance du nouveau produit  (nouvelle formulation) chez l’adulte et chez l’enfant.

 

Cette étude clinique permettra de mettre à disposition en Afrique un traitement beaucoup plus simple d’utilisation que les traitements actuellement proposés, bien toléré par les malades, et à un prix plus avantageux que les produits comparables.

Pour améliorer l’observance du traitement par le patient et diminuer les risques de résistance, l’utilisation du médicament doit être la plus simple possible La stratégie thérapeutique  sera ainsi extrêmement simplifiée pour le malade : une prise de 2 comprimés par jour pendant 3 jours pour l’adulte au lieu de 4 comprimés matin et soir pendant 3 jours. Une formulation pé­diatrique simple.- 1 comprimé par jour pendant 3 jours – sera également développée. Cette formulation sera dissoluble dans l’eau donc facilement absorbable par un nourrisson qui ne sait pas encore avaler un comprimé.