Projektziele
(Deutsch)
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Das Projekt knüpft an die Arbeiten im Auftrag der Gesellschaft für Normen bezüglich der Raumplanung und an die im Juli abgeschlossene Analyse von sieben Gemein-den im Westen der Agglomeration Lausanne. Generelles Ziel dieser Projekte ist es, Normen, Richtlinien, Empfehlungen oder Arbeitsinstrumente bereitzustellen, welche eine einheitliche Benützung der Begriffe Dichte und Nutzungsmischung in der Schweiz zulassen. Das Ziel des Projektes "densité / mixité: le cas de l'agglomération lausannoise" ist es, die in den vorhergehenden Studien erarbeiteten Kennziffern und "Benchmarks" anhand der Agglomeration Lausanne zu verifizieren und deren Tauglichkeit für die Anwendung auf die übrigen Agglomerationen in der Schweiz zu überprüfen.
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Abstract
(Deutsch)
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Connaître les densités humaines et du bâti des aires urbaines, conjuguées avec les mixités sociales et fonctionnelles, aide à identifier des signes de dysfonctionnement dans les modes de développement des espaces habités. La confrontation des maillages du territoire par les densités et les mixités avec les schémas d’appropriation du lieu et ceux de cohérence territoriale permet de localiser les « failles » où il est souhaitable d’agir. Ainsi, pour l’agglomération de Lausanne, les analyses quantitatives des densités et des mixités ont été mises en regard, d’une part avec des cartes du tracé des déplacements des usagers, des grilles de lecture du site, et d’autre part avec la cartographie des décisions politiques, le plan des affectations, la grille des infrastructures de déplacement, la charpente paysagère, le quadrillage généré par les gravités entre les pôles d’attraction, la répartition des quartiers selon la typologie du bâti. Cependant, comme les relations socioculturelles et économiques franchissent sans distinction les territoires institutionnels, une approche symbolique des schémas d’appropriation des lieux est nécessaire pour nuancer les résultats et devrait compléter l’analyse. Pour les agglomérations suisses, quatre types se distinguent : les compactes, les multipolaires, les tentaculaires, et les nébuleuses. Les dernières, plus de la moitié des agglomérations suisses, sont celles qui présentent les plus grands risques d’étalement des constructions, de spécialisation des espaces et de dispersion des activités. Au nom d’une image traditionnelle du « chalet sur l’alpage » et de la « ferme entourée de ses vergers et champs », l’aire urbaine suisse ne dévore-elle pas son « paysage de carte postale » soi-disant reconnu comme patrimoine suisse ?
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Umsetzung und Anwendungen
(Deutsch)
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Connaître les densités humaines et du bâti des aires urbaines, conjuguées avec les mixités sociales et fonctionnelles, aide à identifier des signes de dysfonctionnement dans les modes de développement des espaces habités. La confrontation des maillages du territoire par les densités et les mixités avec les schémas d’appropriation du lieu et ceux de cohérence territoriale permet de localiser les « failles » où il est souhaitable d’agir. Ainsi, pour l’agglomération de Lausanne, les analyses quantitatives des densités et des mixités ont été mises en regard, d’une part avec des cartes du tracé des déplacements des usagers, des grilles de lecture du site, et d’autre part avec la cartographie des décisions politiques, le plan des affectations, la grille des infrastructures de déplacement, la charpente paysagère, le quadrillage généré par les gravités entre les pôles d’attraction, la répartition des quartiers selon la typologie du bâti. Cependant, comme les relations socioculturelles et économiques franchissent sans distinction les territoires institutionnels, une approche symbolique des schémas d’appropriation des lieux est nécessaire pour nuancer les résultats et devrait compléter l’analyse. Pour les agglomérations suisses, quatre types se distinguent : les compactes, les multipolaires, les tentaculaires, et les nébuleuses. Les dernières, plus de la moitié des agglomérations suisses, sont celles qui présentent les plus grands risques d’étalement des constructions, de spécialisation des espaces et de dispersion des activités. Au nom d’une image traditionnelle du « chalet sur l’alpage » et de la « ferme entourée de ses vergers et champs », l’aire urbaine suisse ne dévore-elle pas son « paysage de carte postale » soi-disant reconnu comme patrimoine suisse ?
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