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Forschungsstelle
SECO
Projektnummer
2000-WP-IW-4
Projekttitel
L 'internationalisation des PME suisses

Texte zu diesem Projekt

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Schlüsselwörter
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Projektziele
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Umsetzung und Anwendungen
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Erfasste Texte


KategorieText
Schlüsselwörter
(Deutsch)
Internationalisierungsverhalten, Standortverhalten, KMU
Schlüsselwörter
(Englisch)
SME, internationalisation
Kurzbeschreibung
(Deutsch)
Umfragebasierte Untersuchung über das Internationalisierungsverhalten schweizerischer KMU (Grad und Arten der Internationalisierung, Motive, Einflussfaktoren, Hinderrnisse etc.).
Projektziele
(Deutsch)
Erweiterte Wiederholung einer Umfrage aus dem Jahr 1994, unter Einbezug wirtschaftspolitischer Aktualitätsfragen sowie einzelner Dienstleistungsbereiche.
Abstract
(Französisch)
L'enquête

L'enquête présentée ici a été réalisée par questionnaire postal en été/automne 1999 avec un double objectif. En premier lieu, elle devait affiner et mettre à jour les connaissances du processus d'internationalisation des entreprises suisses accumulées lors de l'enquête de 1993/94. Cette problématique concerne en premier chef les entreprises qui ont une certaine pratique de l'international ou du moins un intérêt affiché. A l'instar de l'enquête précédente, 9'500 entreprises inscrites auprès du " Swiss Export Directory " de l'Office suisse d'expansion commerciale (OSEC) ont reçu le questionnaire. En second lieu, l'enquête se proposait de chercher à savoir comment les autres entreprises suisses participaient au processus d'internationalisation. Pour cette raison, le questionnaire a été envoyé à 5'000 petites entreprises dans le secteur des services, tirées au hasard dans le registre fédéral des adresses. Globalement, un taux de réponse de 7,3% a été obtenu, avec un taux d'environ 9% pour les entreprises de l'OSEC et de moins de 5% pour les petites entreprises de services.

Dans le rapport, l'analyse est limitée aux entreprises ayant moins de 250 emplois en Suisse, soit aux 980 cas. Afin de rendre le critère de taille plus opérationnel, les PME ont été regroupées en trois catégories de taille selon la définition usuelle : les micro-entreprises (moins de 10 emplois), 370 cas ; les petites entreprises (entre 10 et 49 emplois), 357 cas ; et les entreprises moyennes (entre 50 et 249 emplois), 253 cas.


Conclusion: internationalisation classique et nouvelle

Il est de bon ton aujourd'hui de souligner la nouveauté radicale des choses. Sans céder à l'air du temps, et sans emboîter le pas aux hérauts de la 'nouvelle économie', il semble bien que cette étude, à la fois fastidieuse et incomplète sur bien des points, laisse entrevoir des changements assez importants dans le mode d'internationalisation des entreprises. D'une part, ceux-ci peuvent être considérés comme une réponse dans la mesure où ils sont faits de comportements qui, aux prises avec leur environnement, réagissent et s'adaptent. D'autre part, cette nouvelle donne demande une réponse, celle du monde politique dont une des missions consiste à favoriser le développement économique des territoires et des personnes qui les habitent.

Les conclusions principales de cette étude sont au nombre de cinq :

I. L'analyse approfondie des PME suisses à vocation internationale conduit à identifier au sein de cette population un groupe d'entreprises qui sont plutôt âgées (40 ans et plus), qui utilisent une technologie qui est moderne sans être tout à fait à la pointe, qui sont plutôt grandes (entre 50 et 250 personnes), dont les performances sont bonnes sans être excellentes, et dont l'exportation est le mode principal d'internationalisation. Il s'agit d'entreprises qui ont fait la force et aussi la gloire de l'économie suisse. Aujourd'hui, il semblerait que le mode d'internationalisation de ces entreprises soit en train de changer, l'exportation perd progressivement de l'importance au profit de l'investissement et des partenariats. Ce processus est porteur de défis, aussi bien pour les entreprises que pour la Suisse. Pour réussir, il doit s'accompagner d'une prise de conscience, doublée d'une volonté et des moyens pour opérer les adaptations nécessaires.

II. La deuxième conclusion que cette étude permet d'articuler concerne le rôle de l'exportation dans le processus d'internationalisation. L'exportation reste le vecteur majeur de l'internationalisation des entreprises, mais les deux autres facettes, à savoir les investissements à l'étranger et les partenariats avec des acteurs étrangers gagnent de l'importance. Pour un bon tiers des PME suisses, l'internationalisation progresse simultanément le long de ces trois axes. Un tiers des entreprises, dont il a été question plus haut, privilégient fortement un des vecteurs, l'exportation dans la plupart des cas.

III. La troisième conclusion concerne les modes d'internationalisation. L'étude montre de manière assez claire qu'il n'existe pas de modèle unique en matière d'internationalisation. En effet, les résultats en termes de performance ne permettent pas de départager, d'un côté les entreprises qui se spécialisent en se focalisant sur un vecteur d'internationalisation, et de l'autre celles qui poursuivent plusieurs sentiers parallèlement. Il semblerait toutefois que l'internationalisation 'focalisée' sur l'exportation soit peu prisée par les entreprises ayant des activités de service, même si elles appartiennent au secteur industriel.

IV. La quatrième conclusion porte sur les considérations qui pèsent dans les processus de décision en matière d'internationalisation. Entre le passé et l'avenir se dessine une double rupture. Rupture d'abord quant au poids des considérations stratégiques qui sont appelées à devenir marginales à moyen terme. Rupture ensuite quant au poids du dossier européen et quant à la valeur extérieure du franc suisse. Par le passé, ces motifs ne semblent pas avoir eu une grande importance dans les décisions d'internationalisation. Aujourd'hui, les PME suisses reconnaissent clairement qu'il en sera autrement à l'avenir, que le poids du dossier européen et des considérations liées au franc suisse vont fondamentalement affecter un nombre croissant des décisions en matière d'internationalisation.

V. La cinquième conclusion enfin porte sur le rôle qu'occupe la Suisse dans l'internationalisation des PME suisses. L'étude dégage une image en deux tons. D'une part, l'expansion des entreprises se fait, et se fera demain, à l'extérieur des frontières, comme le suggèrent déjà aujourd'hui les changements dans l'allocation des actifs, des fonctions et des emplois. D'autre part toutefois, la Suisse a des chances de rester le lieu où se prennent les décisions, où se développent les nouvelles idées, où s'organise le financement des projets. Si cette évolution devait se vérifier, la Suisse serait appelée à se transformer en un centre d'opération fort semblable à Hong Kong ou à Singapour avec tous les dangers d'hypertrophie et de clivages sociaux que cela annonce.

Chacune de ces conclusions appelle une réflexion, aussi bien au niveau des entreprises qu'au niveau des responsables de la politique de soutien aux entreprises. Ceci est vrai pour les conditions cadre aussi bien que pour les instruments plus spécifiquement axés sur l'assistance aux efforts d'internationalisation des PME. Au vu des nouvelles formes d'internationalisation, les entreprises se heurtent à de nouvelles formes de difficultés et de barrières. En effet, le rôle de la puissance publique est différent quand il s'agit de mettre une entreprise en contact avec des nouveaux marchés, que lorsqu'il faut lui faciliter la prise de contact en vue de conclusion d'accords de partenariats, par exemple.  
Umsetzung und Anwendungen
(Deutsch)
Entscheidgrundlagen für die Standortpolitik
Publikationen / Ergebnisse
(Deutsch)
Die Volkswirtschaft, vorgesehen 3/2001
Publikationen / Ergebnisse
(Französisch)
La Vie économique, prévu 3/2001