Partner und Internationale Organisationen
(Französisch)
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A, B, DK, F, D, GR, I, N, P, SI, E, CH, GB
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Abstract
(Französisch)
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Cette recherche sur le paysage a trois buts: constater la mutation du paysage pendant le 20e siècle; comprendre le rôle des différents facteurs de cette mutation; poser la question politique des effets sur le paysage des 'paiements directs' de la nouvelle politique agricole suisse. Pour la première fois, des éléments chiffrés et des faits précis sont amenés. A bien des égards, en matière de gestion du paysage, la Suisse peut jouer le rôle d’un laboratoire d’idée: o Paysage souvent plus transformé qu’ailleurs. Les problèmes de gestion et de conservation sont donc souvent plus aigus. o Pratiques d’aménagements longues (remembrements dès la fin du 19e s.) et diverses ('remaniements intégraux', 'réunions parcellaires', etc.). o Aménagements très poussés et très complets: le territoire suisse, petit, a bénéficié d’investissements massifs. o Egards plus importants qu’ailleurs envers l’agriculture nationale (neutralité, autosuffisance agricole. longue fermeture du pays aux importations et forts contingentements). Pour protéger son agriculture dans un contexte de mondialisation, la Suisse doit inventer de nouvelles solutions et justifications. L’effort théorique doit être plus grand. A terme, cela implique de mettre en accord les idées et les pratiques et donc d’inventer une nouvelle gestion du paysage. Ce projet veut constater et expliquer l'évolution du paysage rural suisse au 20e siècle, ainsi qu’envisager son avenir, en relation, notamment, avec le changement de politique agricole. Le remembrement est-il la cause majeure de la mutation passée ? 0u le grignotage?. Enfin, par les méthodes de comptage développées, il pose la question de l’avenir des 'paiements directs' si de véritables prestations paysagères n’étaient pas mise en œuvre. Après avoir défini une problématique sur la notion de paysage, le projet porte sur l’étude détaillée de quatre communes du Plateau, choisies pour leurs différences: une a subi un 'remaniement intégral'; une autre une 'réunion parcellaire'. Les deux dernières ont vécu des 'travaux après réunion' et un simple 'grignotage'. Il a été réalisé une cartographie très détaillée depuis 1927/1934 ainsi qu’un comptage des éléments paysagers. Peu de recherches géographiques ont été faites sur la mutation du paysage, en Suisse ou ailleurs. La Bibliographie Géographique Internationale du CNRS, qui dépouille chaque année un grand nombre de revues géographiques, ne livre pratiquement aucune référence. La recherche suisse sur la mutation du paysage n’a, pour l’essentiel, développé que des outils qui prennent en compte soit une globalité (analyse de statistiques), soit une simplification de la réalité (cartes au 1:25’000). On ne connaît pas le rôle précis de chaque acteur et de chaque facteur dans cette mutation. Des éléments paysagers aussi importants que les parcelles de culture n’ont pas fait l’objet d’études approfondies. L’Office fédéral de l’aménagement du territoire [en collaboration avec l’OFEFP], publiait en 1991 'Paysages sous pression: transformation du paysage suisse; chiffres et interdépendances'. A la base de ce travail. les cartes nationales 1:25’000, complétée par des données statistiques et quelques études de cas. Mais on restait sur notre faim quant aux raisons précises de ces transformations. En 1993, Eric Vion et Jean-François Tiercy, dans 'Entretiens sur la mutation du paysage' (Paysages Découverts' n° 2, GREAT, Lausanne), mettaient en avant deux facteurs de mutation du paysage rural (remembrement et grignotage) mais ne mesuraient pas leurs impacts respectifs. Ils publiaient surtout des cartes spectaculaires de cette mutation. Ce travail a été le point de départ de notre propre cartographie informatique. Le travail, déjà bien avancé, a fait l’objet d’un mémoire présenté à l’Université de Neuchâtel. Il doit maintenant trouver une forme définitive de publication.
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