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Unité de recherche
OFAS
Numéro de projet
A07_03
Titre du projet
Mortalité différentielle (étude FNS)

Textes relatifs à ce projet

 AllemandFrançaisItalienAnglais
Mots-clé
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Objectifs du projet
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Textes saisis


CatégorieTexte
Mots-clé
(Français)
mortalité, espérance de vie, Mortalität, Lebenserwartung
Description succincte
(Français)
Ce projet de recherche propose une analyse démographique et sociale de la mortalité et de la longévité en Suisse entre 1990 et 2004.
Méthodes
(Français)
méthodes statistiques
Objectifs du projet
(Français)
Objectifs OFAS (complément objectifs FNS):

A.Préparation des données et documentation des biais migratoires
A.1. Prise en compte des données de la CdC et intégration dans le système d'analyse de la mortalité différentielle
A.2. Documentation des lieux de domicile des personnes (en Suisse, à l'étranger), à la date des recensements et du décès, en vue des contrôles des biais migratoires.

B. Mortalité à partir de 58, 65 et 67 ans
B.1. Comment varie la mortalité (en mois / années) entre hommes et femmes, entre états civils, entre nationalités, entre niveau de formation, entre niveau de revenu, entre branche économique/profession exercée, entre invalides/non invalides avant l'âge officiel de la retraite ?
B.2. Existe-t-il des groupes d'individus clairement identifiés dont l'historique professionnel (cadres versus employés peu qualifiés) permet d'expliquer des différences de taux de mortalité / de longévité ?
B.3. Observe-t-on des différences entre couples mariés et concubins ?
B.4. En cas de veuvage, un remariage et/ou un concubinage ultérieur influencent-ils la mortalité ?
B.5. Est-ce que les facteurs induisant une diminution du revenu (chômage, invalidité, retraite anticipée) quelques années avant l'âge officiel de la retraite influencent la mortalité ?
B.6. Toutes choses étant égales, observe-t-on des différences en terme de mortalité entre migrants étant retournés dans leur pays d'origine et ceux restés en Suisse ? La durée du séjour en Suisse avant/après le passage à la retraite permet-elle d'expliquer d'éventuelles différences ?
B.7. Un modèle de causalité pondérant les différents facteurs permet-il d'expliquer les différences de mortalité à partir de 58, 65 et 67 ans ?
B.8. Parmi les paramètres exerçant une influence sur la mortalité / longévité, lesquels en Suisse diffèrent de ceux observés dans d'autres pays développés ?

C. Risques de mortalité liés à la profession exercée / la branche d'activité
C.1. Quelles évolutions observe-t-on en 2004 pour les professions / branches économiques identifiées comme étant à risque en 1990 ? Cette évolution touche-t-elle actifs et retraités ?
C.2. Par rapport à 1990, peut-on identifier de nouvelles professions / branches économiques dont la mortalité est tendanciellement plus élevée en 2004 ?
C.3. Quelle évolution des conséquences (causes de mortalité + morbidité) des " maladies professionnelles " observe-t-on entre 1990 et 2004 ?
C.4. Dans l'hypothèse que les causes de mortalité / la morbidité aient évolué entre 1990 et 2004, peut-on les lier à une éventuelle évolution de la notion de pénibilité du travail ?


D.Effets éventuels de la mortalité différentielle sur l'AVS et sur la prévoyance professionnelle
D.1. Les différences de mortalité observées parmi les personnes à partir de 58 ans mettent-elles en évidence des mécanismes redistributifs dans l'AVS et dans la prévoyance professionnelle (assurance obligatoire) jusqu'à présent cachés ?
D.2. Dans l'hypothèse d'une élévation générale de 65 à 67 ans de l'âge officiel de la retraite, est-ce que des groupes de personnes seraient clairement désavantagés ou au contraire favorisés dans le 1er et 2ème pilier ?
D.3. Au vu des différences observées, les taux actuellement appliqués en cas d'ajournement des rentes vieillesses (Art. 55ter RAVS), resp. le taux de conversion de l'assurance obligatoire de la prévoyance professionnelle (art. 14, al. 2, LPP) sont-ils équitables ? Un taux différencié se justifierait-il afin de supprimer d'éventuelles différences de coefficient d'annuité entre sexes, entre catégories socioprofessionnelles, de revenus, etc. ? Quid du taux appliqué aux rentes en cas d'anticipation de la rente vieillesse (Art. 56, al. 2 RAVS) ?
D.4. De quelle façon (tendances générales) les dépenses de retraite futures dans l'AVS seront affectées par l'évolution des écarts de taux de mortalité et d'espérance de vie futurs entre groupes socioéconomiques ?
Résumé des résultats (Abstract)
(Allemand)

Um die Finanzierung von Altersvorsorgeleistungen langfristig zu sichern, erhöhen viele Staaten das Rentenalter einmalig oder in mehreren Schritten. In der Diskussion über die Anpassung des Rentenalters taucht immer wieder die Frage auf, ob dabei nicht der unterschiedlichen Lebenserwartung verschiedener Bevölkerungsgruppen besser Rechnung getragen werden müsste. Mit der Festlegung eines differenzierten Rentenalters könnte Bevölkerungsgruppen mit unterschiedlicher Lebenserwartung ungefähr gleich viele Rentenjahre garantiert werden.

Die Analysen zum Einfluss des Einkommens oder der Nationalität liefern keine eindeutigen Ergebnisse bezüglich gruppenspezifischer Sterberisiken. Dagegen ist bei Berufen des tertiären Sektors das Sterberisiko geringer als bei Berufen des sekundären Sektors. Da die branchenspezifische Lebenserwartung jedoch stark mit der ausgeübten Funktion variiert, ist keine eindeutige Branchenklassifikation möglich. Die grössten Unterschiede in den Überlebenswahrscheinlichkeiten nach der Pensionierung ermitteln die Autoren in Abhängigkeit vom höchsten Bildungsabschluss. Je höher der Bildungsstand, desto höher ist die Lebenserwartung im Alter von 65 Jahren. Dieser für die Schweiz beobachtete Zusammenhang deckt sich auch mit den Erkenntnissen aus Studien anderer Industrieländer.

Anhand des Bildungsstand-Indikators haben die Autoren verschiedene Modelle zur Differenzierung des Rentenalters ausgearbeitet. Sie sollen zeigen, dass eine Differenzierung des ordentlichen Rentenalters unter Berücksichtigung der Sterblichkeitsunterschiede nach Bildungsstand theoretisch möglich ist. Im Gegensatz zu anderen Variablen der sozialen Stellung, wie z.B. Branche oder Einkommen, lässt sich der Bildungsstand relativ einfach anwenden, da sich das erreichte Bildungsniveau im Lauf der Zeit tendenziell nicht verändert. Die Ergebnisse der in der Studie entwickelten Modelle lassen den Schluss zu, dass die Unterschiede der durchschnittlichen Rentenbezugsdauer der einzelnen Gruppen mit einer Differenzierung des Rentenalters zwischen den verschiedenen Bildungsniveaus um zwei bis vier Jahre verringert werden könnten. In den Modellen wird zudem mit der unterschiedlichen Lebenserwartung von Männern und Frauen ein zweiter, biologischer Indikator einbezogen. Unter Berücksichtigung dieses zweiten Indikators müsste das Rentenalter im Hinblick auf eine vollständige Geschlechtergleichheit um mindestens zwei weitere Jahre differenziert werden.
Résumé des résultats (Abstract)
(Anglais)

In order to secure the financing of pension benefits in the long term, many countries are increasing the retirement age in one go or in several steps. In the debate surrounding a higher retirement age, it has repeatedly been asked whether more account should be taken of certain population groups' differing life expectancies. By setting differentiated retirement ages, it would be possible to guarantee population groups with diverse life expectancies roughly the same number of pension years.

The present study focuses on two fundamental questions: What factors have the greatest influence on life expectancy? How could these factors be specifically taken into account when amending pension systems? The analyses of income or nationality do not result in any clear findings as regards group-specific mortality risks. By contrast, the mortality risk is lower for tertiary-industry workers than for those working in secondary industry. As industry-specific life expectancy varies strongly in line with the function exercised, however, it is not possible to make a clear classification on the basis of industries. The authors of the study discovered that the biggest differences in life expectancy after retirement depend on the level of educational achievement. The higher the level of education, the higher the life expectancy at age 65. This correlation has been observed in Switzerland and coincides with the findings of studies carried out in other industrialized countries.

The authors of the study have used this education-level indicator to develop a variety of models for differentiated retirement ages. They are intended to demonstrate the theoretical possibility of setting different standard retirement ages by taking into account the differences in mortality attributable to education levels. Unlike other social-status variables, such as branch of industry or income, the level of education is relatively easy to apply because, as of a certain point, it tends not to change over time. The results of the models developed in the study allow us to conclude that the differences in the average pension payment periods of the individual groups could be reduced by between two to four years by setting different retirement ages. The models also incorporate a second – biological – indicator, namely the divergent life expectancies of men and women. If this second indicator were taken into account, a further two-year differentiation in the retirement age would be necessary in the interests of complete equality between men and women.
Résumé des résultats (Abstract)
(Français)

Pour garantir le financement à long terme des prestations de prévoyance vieillesse, nombre d’Etats relèvent l’âge de la retraite en une fois ou progressivement. Dans le débat sur l’adaptation de l’âge de la retraite, une question revient régulièrement : ne faudrait-il pas tenir compte des différences d’espérance de vie entre groupes d’individus ? Fixer un âge différencié permettrait d’offrir une durée de retraite équivalente à tous les groupes d’individus.

Les analyses portant sur l’influence de la nationalité et du niveau de revenu n’ont pas donné de résultats. En revanche, il ressort que les professions du secteur tertiaire connaissent un risque de décès plus faible que les professions du secteur secondaire. Il est cependant impossible d’établir une classification plus fine par branche économique, dans la mesure où l’espérance de vie dépend fortement de la fonction exercée. Pour les auteurs de l’étude, les différences les plus marquées dans le risque de mortalité après le départ à la retraite sont liées au niveau de formation. Plus le niveau de formation est élevé, plus le risque de mortalité après 65 ans est faible. Ce lien confirme pour la Suisse les résultats observés à l’échelle de l’ensemble des pays industrialisés.

Se basant sur l’indicateur du niveau de formation, les auteurs ont élaboré divers modèles de différenciation de l’âge de la retraite. Ces modèles doivent montrer qu’il est théoriquement possible de différencier l’âge ordinaire de la retraite en tenant compte des différences de mortalité selon le niveau de formation. Contrairement à d’autres variables catégorisant la position sociale (par ex. la branche d’activité ou le revenu), le niveau de formation est relativement aisé à utiliser du fait que la formation acquise n’a pas tendance à fluctuer dans le temps. Les résultats des modèles développés dans l’étude suggèrent qu’une différenciation de la retraite de l’ordre de 2 à 4 ans entre les différents niveaux de formation permettrait de réduire les écarts de la durée moyenne de retraite en fonction du groupe d’appartenance. Les modèles intègrent en outre un second indicateur de nature biologique, la différence d’espérance de vie entre hommes et femmes. Si on en tient compte, il faudrait rajouter au moins 2 ans de différenciation supplémentaires pour garantir une parfaite équité à l’échelle des sexes.
Résumé des résultats (Abstract)
(Italien)

Per garantire il finanziamento a lungo termine delle prestazioni di vecchiaia numerosi Stati innalzano, gradualmente o in una volta sola, l'età di pensionamento. Nei dibattiti sull'adeguamento di questo parametro si ripresenta regolarmente la domanda se non si debbano prendere maggiormente in considerazione le diverse aspettative di vita dei vari gruppi demografici. Definendo limiti d'età differenziati a seconda dell'aspettativa di vita, ai diversi gruppi della popolazione si potrebbe così assicurare più o meno lo stesso numero di anni di pensionamento.

Le analisi dell'influenza svolta dal reddito o dalla cittadinanza non hanno fornito risultati inequivocabili riguardo al rischio di decesso di singoli gruppi; quest'ultimo è però più basso nelle professioni del settore terziario che in quelle del secondario. Ma dato che l'aspettativa di vita specifica di una branca professionale varia notevolmente a seconda delle funzioni svolte, non è possibile procedere a una classificazione netta per branche. Gli autori hanno individuato le maggiori differenze nella speranza di vita dopo il pensionamento in collegamento con il titolo di studio: infatti, quanto più elevato è il livello d'istruzione, tanto maggiore è la speranza di vita a 65 anni. Questo nesso osservato per la Svizzera coincide anche con i risultati degli studi condotti in altri Paesi industrializzati.

Sulla base dell'indice del livello d'istruzione gli autori hanno elaborato vari modelli di differenziazione dell'età pensionabile, con cui mostrare che è possibile, teoricamente, distinguere fra diverse età pensionabili tenendo conto delle differenze nell'aspettativa di vita a seconda del livello d'istruzione. Rispetto ad altre variabili relative allo status sociale, come ad esempio la branca o il reddito, il livello d'istruzione è facile nell'applicazione, in quanto tende a non cambiare nel corso del tempo. Dai risultati ottenuti con questi modelli si può trarre la conclusione che la differenziazione dell'età pensionabile in base al livello d'istruzione permetterebbe di ridurre di due a quattro anni le differenze di durata di fruizione della rendita di vecchiaia dei singoli gruppi. I modelli considerano inoltre un secondo indicatore, di natura biologica, cioè la speranza di vita degli uomini e delle donne. Includendo anche questo indicatore in vista di una completa parità di genere, occorrerebbe differenziare ulteriormente l'età pensionabile di almeno due anni.

Publications / Résultats
(Allemand)
Documents annexés
Publications / Résultats
(Français)
Documents annexés